Site version 1.0
MAJ : Juillet 2014

Supporté par Parents-Agir
logo
Parents-Agir © 04-2013

Pour nous contacter


Schizophrénie : Parents et conjoints, tous en route vers le mieux !


La vie normale est faite de gens particuliers !!
Jeanne R, 87 ans

Introduction à la vie autour de la maladie


Comprendre, connaître la maladie a été la première étape vers le mieux-être pour nous. Comprendre pour Agir !

Beaucoup d'entre nous ignorent ce qu'est vraiment la schizophrénie.

On connait le mot et il fait peur.

Pourtant ce trouble touche environ 1% de la population mondiale, indépendamment de l'ethnie, de la culture et de la classe sociale.

Soit en France plus de 600 000 personnes souffrent de schizophrénie et selon les chiffres OMS 2011 au moins 24 millions de personnes dans le monde.

Par comparaison, les leucémies sont des maladies rares touchant moins de 1 personne sur 200 000.

En France 880 000 personnes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer.

Tout le monde connait la leucémie ou la maladie d'Alzheimer...

Les termes utilisés pour décrire la schizophrénie sont souvent compliqués et font peur !!

Exemple : selon la classification médicale internationale le DSM IV, bientôt DSM V, la schizophrénie est un trouble appartenant à la catégorie des psychoses délirantes chroniques.

Les médecins parlent  de syndrome c'est à dire d'un ensemble de symptômes plutôt que d'une maladie.


Il s'agit d'un trouble neurologique impliquant une très grande sensibilité au STRESS, et notamment des deficits de mémoire, de planification, de persévérance .

Pour chaque personne souffrant de schizophrénie, comme de troubles bipolaires ou d'Alzheimer les statistiques indiquent que l'équilibre familial est véritablement bouleversé.
Lorsqu'un proche est touché, chaque membre de la famille souffre.

Sans aide multiple et bonne connaissance de la maladie, la fatigue se fait vite sentir ce qui n'améliore pas la situation....

Le comportement du proche souffrant de schizophrénie, de troubles bipolaires etc.. est source d'incompréhensions.

Les incompréhensions entraînent des disputes.

Les proches ne comprennent pas ce qui se passe. 

Et la souffrance s'installe... Et la solitude du proche , de la famille face au reste de la société qui ne comprend pas ...

Parents et proches ne sortent plus au cas où il arrive quelque chose... ou car ils sont trop fatigués...

Ils entendent dire au proche malade « arrête de prendre ces médicaments, ça t'abîme. Tu iras bien mieux sans ça ».

Ils entendent dire : « Tu verrais chez elle son gamin. Il ne fait rien. Elle dit que c'est sa maladie. J'y crois pas moi. Ils ne savent pas y faire ».

Les parents et conjoints se sentent souvent coupables du mal être de leur proche.


Apprendre à gérer la maladie permet à la famille d'améliorer le quotidien .
Ces troubles entraînent une mortalité prématurée élevée de même qu'un fort niveau d'exclusion sociale.

Soit beaucoup de similarités avec les familles ayant un proche souffrant de troubles bipolaires ou d'autres troubles affectant le comportement.


Contact :

Remerciements

Merci à l'équipe d'animation de Profamille, à Annie C. et Aleth H de l'Unafam, à nos familles, aux amis qui nous ont aidés à traverser le chemin qui mène vers le mieux-être et à amener nos proches vers un mieux-être.
Merci à Noël et Pierre A. et tous les participants sans lesquels ce site n'existerait pas.

 Suivez les menus?